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Galice 2021

Galice 2021

  • Author: Famille Tricart
  • Date Posted: 24 Sep 2021
  • Category:
  • Address: Saint Jacques de Compostelle Espagne

Récit de notre parcours en Galice de Septembre 2021, en suivant le road book n°24 de Vibraction

Ce road book se développe  à l’extrémité Nord-ouest de l’Espagne, autour de St Jacques de Compostelle.


C’est une région rurale, sauvage et montagneuse, idéale pour la pratique du 4×4 dans le respect des gens et de la nature.
Nous partons à 3 véhicules : Nos amis Guy et Sophie avec leur Defender , mon frère Jean-Louis et son épouse Martine avec leur Mercedes G à cellule Azalaï et moi sur mon Toyota GRJ 79, également avec une cellule Azalaï .


La route d’approche est longue depuis les environs de Lyon : 1700 km via Toulouse, Biarritz et Bilbao.
Nous nous retrouvons à Xinzo de Limia, début du road book à une trentaine de km de la frontière Nord Est du Portugal.
Immédiatement la piste s’élève dans la montagne pour desservir de nombreux petits villages aux maisons très serrées entre elles et bâties en grosses pierres parfaitement ajustées.


Nous continuons de grimper en direction d’Orense jusqu’à dépasser la couche nuageuse.


Typiques de la région, de grandes croix se dressent aux carrefours des pistes.


A Montederramo, nous visitons un ancien monastère convertit en habitations avec une école publique installée dans son cloitre.



Puis, toujours par de belles pistes, parfois etroites et resserrées par la végetation, nous rejoignons le monastère bénédictin de Santo Estevo de Ribas de Sil : imposant et magnifiquement restauré, blotti sur un éperon dominant la rivière Sil, profondément enchâssée dans son canyon.


A la traversée de village, la piste est souvent très étroite, vestige du temps des carrioles et des attelages.
Presque chaque maison dispose de son grenier à maïs ( Herreros ), sorte de caveau surélevé sur des pilotis de granit, avec des parois ajourées, tantôt en bois tantôt en pierre, et surmontés d’un pilastre ou d’une croix.


Passé Ourense, nous nous dirigeons vers Pontevedra, deuxième étape du RB.


La piste s’élève encore, et se ponctue, parfois, de crocus violets du plus bel effet.


Quelques villages isolés entourés de petits champs clôturés par des murets s’accrochent aux pentes escarpées.

Régulièrement des obstacles imprévus et des difficultés nous obligent à passer en vitesses courtes, c’est aussi pour cela que nous sommes là !

 

Et toujours des greniers et parfois au milieu d’hortensias !


Plus loin, nous franchissons un pont très très ancien, tout en pierres massives,  enchâssé dans un écrin de verdure et visiblement intact depuis le moyen-âge . Un véritable voyage dans le temps !


Toujours par les pistes avec de rares portions sur route, nous arrivons à Santiago, St Jacques de Compostelle en français.
Le centre de la vieille ville, dédié à l’accueil des pèlerins, est très bien conservé avec ses ruelles étroites organisées autour de l’immense place centrale, dominée par l’imposante cathédrale et les vastes bâtiments abritant le pouvoir religieux.



A l’intérieur de la cathédrale, ce n’est que faste et ruissèlement de dorures propres à éblouir le pèlerin.(?)


Puis nous nous dirigeons vers la côte. Celle-ci est très découpée par de nombreux rias où se blottissent de petits bourgs et villages, parfois accessibles par de vieux ponts en pierres.



Puis c’est le Cap « Finisterre », c’est à dire là où fini la terre !
C’est le deuxième point d’Europe le plus à l’ouest après le cap de Sao Vicente au Portugal.


En face c’est l’Amérique du Sud !


De là nous suivons la côte direction Nord Est en direction de La Corogne.
La piste domine la mer en suivant une côte très découpée alternant plages de sable en croissant de lune et hautes falaises avec très peu de villages et d’habitations.


Malheureusement, pas de bivouacs possibles sur les plages, celles-ci étant toutes interdites d’accès aux v véhicules par des barrières et autres rochers au travers des chemins. Nous nous contenterons du haut des falaises dominant l’océan.

Au vu des nombreux récifs et rochers qui émaillent le bord de mer, on comprend pourquoi cette côte est surnommée « La Costa da Morte ».


Cela n’empêche pas de nombreux surfeurs, itinérants dans leurs vans aménagés, de se donner rendez-vous dans des spots isolés aux vagues réputées.


En cours de route nous visitons le Castro Borneo. C’est le site d’un ancien village fortifié celte perché sur une colline. Ce site date du VI -ème siècle avant JC., les celtes étant parmi les premiers occupants de la région.


Puis c’est la fin de notre petit voyage et l’on se quitte après un dernier bivouac au bord de l’océan.

Ce road book nous bien plu car tracé dans une très belle région, sauvage et accidentée avec de nombreux points d’intérêts agrémentant la progression. Les pistes sont tantôt belles et roulantes, tantôt accidentées et techniques et nous avons dû passer les vitesses courtes pratiquement tous les jours ce qui correspond bien à notre idée du 4×4.
Partout l’accueil a été très souriant et chaleureux, tant de la part des villageois, que des promeneurs, des pèlerins et des cyclistes en VTT.
Merci encore à Vibraction pour leur excellent travail.

Pour aller directement à la galerie photos de ce voyage, cliquez ICI

    1 Comment

  1. Super voyage ! Bravo!

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