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Ouganda 2022

Ouganda 2022

Ouganda

  • Author: Famille Tricart
  • Date Posted: 27 Mar 2022
  • Category:
  • Address: Entebbe

Récit de notre raid en Ouganda en 2022 avec l’équipe de Dream Team Aventures dirigée par Bruno et Marilyne.

Ce beau voyage, en 4×4 de location est le bienvenu en cette période de Covid  puis de guerre en Ukraine.

Prévu initialement en Janvier 2022, l’évolution de cette pandémie mondiale en a amené le report en Avril 2022, juste avant le début habituel de la saison des pluies. Le parcours part et revient à Entebbe, à coté de la capitale, Kampala, et fait une grande boucle au plus près du Nil et des grands lacs qu’il alimente.

 

Nanti des nombreux documents exigés par les autorités (test PCR, attestation de passage en Belgique et au Rwanda, visa Ougandais etc..), je prends l’avion à Lyon pour Bruxelles, puis de là pour Entebbe avec une escale à Kigali au Rwanda.

Je suis accompagné de mon frère ,Jean-Louis et de son épouse Martine.

 

Le 11/03

-Arrivée vers 23h à l’aéroport d’Entebbe proche de la capitale de l’Ouganda, Kampala.

Bruno et Maryline, nos guides, nous y attendent.

Transfert par bus à l’hôtel où un Diner-buffet est prêt malgré l’heure tardive.

Les toits d’Entebbe..

 

 

Le 12/03

-Briefing matinal pour faire connaissance, bien qu’une grande partie des participants ait déjà fait des raids ensemble, souvent avec Bruno et Marilyne.

-On tire les voitures au sort pour ne pas faire de jaloux. Pratiquement tous les modèles de Toyota sont présents ; HDJ 75 et 76, Hilux 4 portes, HDJ 80 et 100 V8, etc…

Pour ma part je reçois un Hilux 4 portes essence (Runner en Europe), et mon frère, Jean-Louis, un HDJ 75.

Les véhicules sont dans un état moyen, généralement fortement kilométrés mais  tous dotés d’un extincteur, d’une petite trousse à outils, et d’une roue de secours avec cric et clé de démontage. Heureusement ils sont en majorité automatiques ce qui facilitera l’assimilation de la conduite à droite.

-Pour commencer notre apprentissage, on se rend au centre commercial juste à côté de l’hôtel pour acheter de quoi assurer nos repas de midi pour les 4 prochains jours.

Puis nous essayons d’acheter une carte Sim locale pour pouvoir accéder à internet à prix raisonnable : 2 heures de perdues à remplir des papiers, faire plusieurs fois la queue pour ,in fine, obtenir une carte Sim inutilisable car non approvisionnée suite à une défaillance du réseau !

-Vers 13h nous quittons l’hôtel direction JINJA, grosse ville distante de 110 km environ. Dés le départ , en faisant le plein, le carburant de la voiture de Jean-Louis se met à fuir. Il retourne à l’hôtel pour en changer. Il nous rejoindra plus tard.

-Nous commençons par une autoroute à péage d’une vingtaine de km,  quasi déserte, où je me fais arrêter pour un supposé excès de vitesse. Le policier, très aimable, m’annonce une contravention de 200 000 shillings qui après une courte discussion se ramène à 50 000, donnés directement de la main à la main (soit 15 euros environ). Au passage cela exonère d’amende Daniel qui me suivait.

Dès la fin de l’autoroute  à péage, Kampala, immense mégapole qui s’étire sur presque 100 km, justifie sa réputation de ville la plus encombrée du monde avec un bouchon quasi ininterrompu jusqu’à JINJA. On met d’abord 2 heures pour faire 10 Km puis ma voiture se met à chauffer, et le moteur lâche un énorme nuage de vapeur.

On remet de l’eau avec les bouteilles d’eau minérale achetées au super marché et on parvient à repartir pour un bon km en 20 minutes qui voit le moteur se couper définitivement au milieu de la circulation !

De bonnes âmes nous aident à pousser la voiture sur le coté. Heureusement mon copain Daniel , toujours derrière moi, m’a bien aidé et surtout a décidé de rester avec moi.

2 bonnes  heures après , Bruno et Maryline, prévenus par le téléphone de Daniel, nous rejoignent accompagnés de mon frère.

-Puis les choses se compliquent :

-Très violente averse qui noie tout autour de nous

-Jean Louis ne peut redémarrer : il fait changer une cosse de batterie

-On laisse ma voiture sur place après avoir transféré mes bagages dans celle de Daniel.

-On reprend la route, tardivement, pour faire les 60 km qui nous séparent de Jinja. Dès la tombée de la nuit, c’est l’enfer : véhicules, piétons et motos sans lumière, voitures et camions en plein phares, véhicules arrêtés n’ importe où, bus à contresens etc….

-Arrivée à l’hôtel vers 21h, sains et saufs mais crevés !

 

Le 13/03

-Avec une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner pris tous ensembles dans un bel endroit, les avatars de la veille sont vite oubliés.

Petit déjeuner

 

-Grace à Bruno et Marilyne, une voiture de remplacement m’attend sur le parking: c’est un Toyota 100, V8 essence.

-Départ pour rejoindre le Parc de ZIWA distant de 239 Km, d’abord par une belle route traversant de nombreux villages ; puis par des pistes sablonneuses mais faciles.

La route est encombrée de nombreux camions chargés de cannes à sucre destiné à la raffinerie de Jinja.

Camion de cannes à sucre

-A plusieurs reprises sur la piste, nous croisons des troupeaux de vaches avec d’immenses cornes. D’autres, mais toutes aussi impressionnantes, sont attachées dans les villages  : d’après Yves, l’un des participants dont c’est la spécialité, ce sont des Zébus d’Afrique !

Zébus

-Evidemment je crève, mais grâce à l’aide précieuse de Daniel, Jean-Louis et Didier, la roue est vite remplacée….mais en utilisant la roue de secours de Jean-Louis car la mienne ne convient pas ! (Problème de taille des épaulements au droit des perçages pour le passage des goujons )

-Arrivée en milieu d’après-midi à l’Amuka Lodge, beau lodge africain ,tenu par une allemande au milieu du parc de Ziwa.

Sitôt arrivés, nous repartons, à pied et escortés par des rangers armés, pour aller voir des rhinocéros blancs. Grâce aux rangers nous arrivons à les approcher de près (50 à 100m) pour prendre de belles photos. Même si les rhinos blancs passent pour beaucoup plus paisibles que les noirs, être debout en face d’eux reste très …….émouvant !

En fait les rhinocéros blancs se distinguent des noirs, non par leur couleur, mais par la configuration de leur bouche, large et lippue pour les blancs qui broutent l’herbe, étroite et pointue pour les noirs qui mangent les feuilles des arbustes. (Toute ressemblance inverse avec certains bipèdes n’est que fortuite !)

 

Le 14/03

-Toujours grâce à DreamTeam, je retrouve le matin mon 4×4 Hilux du départ, réparé et avec une roue de secours idoine.

-Nous partons pour rejoindre le Parc Murchinson distant de 257 Km, d’abord par une belle route puis par une piste rectiligne qui nous amène au bord du Nil que nous traversons sur un petit bac.

Traversée du Nil en bac

Encombrement sur le bac

-Le fleuve, très large, est bordé de très vastes fourrés denses de papyrus.

Papyrus au bord du Nil

-Puis c’est une longue piste de latérite qui sinue de village en village avec partout des enfants qui nous sourient et répondent, hilares, à nos moindres gestes de salutations.

Village traditionnel

-Par endroit, la piste traverse des zones marécageuses qui font redouter tout passage par temps de forte pluie.

Zone marécageuse

-De jolis points de vue sur le Nil, avec des tapis de lotus, s’offrent à nous aux détours de la piste.

Le Nil et ses lotus

-Entrée dans le parc Murchinson pour rejoindre Amuka Lodge composé de beaux bâtiments aux toits de chaume, étagés au bord du Nil.

Amuka Lodge au bord du Nil

-Le plouf dans la piscine, la bière bien fraiche et le diner qui suit, clôturent cette belle journée.

 

Le 15/03

-Visite en voiture du parc qui s’étend le long du Nil. Malgré l’heure un peu tardive pour cause de « petite » grasse matinée, nous voyons de nombreuses antilopes de plusieurs sortes, des troupeaux de buffles, quelques singes et macaques, des girafes et un éléphant. Le tout dans un paysage de pure savane africaine : arbres parasols, herbe jaune sur des collines ondoyant à perte de vue, avec , parfois, le Nil en toile de fond. Splendide !

-L’après-midi, nous rejoignons le Nil pour une petite croisière qui nous amène au pied des chutes de Murchinson. C’est l’endroit où le large Nil passe dans un goulet étroit de 6/7m pour sauter de 40m avec un débit de 300 m3/seconde.

Très impressionnant, en particulier les immenses remous au pied des chutes qui entrainent la formation de véritables dénivelées à la surface de l’eau et ceci jusqu’à plus d’un km de la chute.

Au passage nous voyons de nombreux animaux venus boire en cette fin d’après-midi : Eléphants, girafes, singes, etc…dans un décor magnifique.

 

Le 16/03

-Nous quittons le lodge pour aller voir les chutes, cette fois depuis le haut: Spectacle  magnifique de ces eaux tumultueuses qui se précipitent dans une gorge étroite, enjambée d’un arc en ciel !

-Puis direction HOAMI, petite ville distante de 120 km environ, malheureusement en empruntant la toute nouvelle route « made in china » qui a remplacé la piste. En chemin nous prenons une petite piste qui nous amène dans des villages de pêcheurs au bord du lac Albert.

-Arrivée au Kon Tiki hôtel en début d’après-midi : très bel établissement avec tout ce qu’il faut pour une étape agréable.

 

Le 17/03

-En sortant de HOAMI, nous visitons le « tombeau » de l’un des derniers rois de la région, KABALEGA.

-En  fait son tombeau  est une grande et belle case au toit de chaume, implantée sur le site de son ancien palais, aujourd’hui disparu.

Autour on trouve les tombes, plus traditionnelles, de certaines de ses femmes et enfants.

-Puis 200 km de route jusqu’à Fort Portal, notre étape du jour. La route monte doucement dans les montagnes pour arriver à 1500 m d’altitude au milieu de magnifiques champs de thé, richesse de la région.

champs de thé

C’est une grosse bourgade, très animée. Notre hôtel, le Moutain Lodge, domine la ville.

Fort Portal

-Nous ressortons faire quelques courses, changer de l’argent et acheter des articles tressés à la main par une association de femmes qui gèrent elles-mêmes leur boutique et leur production.

 

Le 18/03

-Sitôt sortis de la ville nous prenons une piste qui nous emmène de village en village dans les montagnes couvertes de plantations de bananiers

Plantations de bananiers

-Les bananes sont collectées par de petites motos ou des vélos, chacun chargé de plusieurs régimes ( soit 100 à 150 kg ) pour être amenés à la route goudronnée la plus proche et être rechargés sur des camions. En effet les pistes sont si étroites et défoncées que ces camions, même petits, ne s’y aventurent pas.

Transport de bananes sur les pistes

-C’est sur cette piste que Jean-Louis tombe en panne (alternateur HS) ce qui a vidé la batterie. Je fais l’échange avec la mienne qui est bien chargée; puis un coup de pinces pour démarrer ma voiture et nous repartons.

Heureusement Didier « La Providence » ferme la marche du groupe avec les câbles de démarrage dans sa voiture. Merci DreamTeam. Cela tiendra une centaine de km avant que nous devions répéter la manœuvre.

-Arrivés sur le goudron, nous passons la ligne de l’équateur, instant toujours magique pour moi qui suis fils de géographe.

-Puis nous entrons dans le Park Queen Elisabeth : Paysage de montagnes couvertes de savane avec de nombreux lacs remplissant d’anciens cratères.

Entrée du parc Queen Elisabeth

-Vers la sortie du parc nous voyons, enfin, tout un troupeau d’éléphants traverser la piste, puis une altière gazelle Waterbuck. Ils s’en reviennent d’avoir été boire l’eau du Nil.

-Retour sur la route pour gagner notre lodge de ce soir. Mais le pont qui traverse le Nil est en travaux et nous devons emprunter un bac de remplacement qui ne passe que 6 voitures à la fois d’où une longue attente dans une atmosphère bon enfant.

Passage du bac

-C’est donc en fin d’après-midi que nous arrivons au King Fisher Lodge, qui, implanté en haut d’une montagne, domine de ses petites cases blanches tout le Park Queen Elisabeth.

Malheureusement la brume, omniprésente depuis plusieurs jours, nous empêche de faire de belle photos.

 

Le 19/03

-Nous partons visiter un village de pécheurs par une jolie piste qui traverse une savane très verte avec des troupeaux de buffles.

-Le village est situé au bord d’un « canal » qui relie le lac  Georges au lac Edward. En fait ce canal se présente comme un large fleuve au très faible courant. Là de nombreuses barques témoignent d’une activité de pêche intense avec un petit marché aux poissons abrité sous un toit en tôle.

Juste à côté on découpe et évide le poisson pour en faire fumer les filets sur des claies disposées au-dessus d’un feu de charbon de bois et abritées sous des tôles qui conservent et canalisent la chaleur.

Découpe des filets de poisson

fumage des filets

-Puis nous repartons par la piste visiter les collines qui dominent la savane et regagner notre lodge.

Au passage nous nous arrêtons dans ce qui semble être un village de cases aux toits de chaumes, totalement préservé sans constructions parasites ni détritus qui trainent et aucun véhicule visible.

Village traditionnel/ Caserne de gendarmerie

En fait il s’agit d’un camp provisoire de la gendarmerie occupé par quelques fonctionnaires, par ailleurs très gentils et accueillants.

Le garde, à l’entrée, nous indique que le camp reçoit jusqu’à 2000 personnes !

-La piste nous emmène ensuite dans les collines, avec de beaux lacs enchâssés entre elles et de nombreux villages isolés.

La culture est très présente avec des plantations de café, de coton et de bananiers partout.

Plantation de coton

Café à sécher

-L’après-midi, nous faisons une petite croisière sur le « canal » pour voir des animaux venus s’abreuver, le parc Queen Elisabeth en occupant la rive Sud.

Embarquement pour la croisière

Du petit bateau nous voyons beaucoup d’hippopotames, des éléphants, des buffles, des aigles pêcheurs, des antilopes, un crocodile, des phacochères, des échassiers et, même, un varan de plus de 2m de long ! Un vrai bonheur car le bateau peut s’en approcher sans risques.

Varan

Le 20/03

-Nous empruntons, d’abord, une piste rectiligne pour sortir du parc.

Ce qui nous permet de voir plusieurs troupeaux d’éléphants au milieu de la savane.

-Puis le paysage, à mesure qu’on s’élève, change imperceptiblement avec plus de verdure entrecoupée de petits ruisseaux.

– Nous faisons la pause de midi devant une petit église de brousse, seul endroit pour pouvoir s’arrêter tant la piste est étroite et bordée de haies et d’arbustes très serrés. D’autres membres du groupe s’arrêterons devant une mosquée.

-Puis nous retrouvons la route qui s’élève dans la montagne au milieu des champs de thé.

Champs de thé

– Et reprenons la piste qui continue de s’élever pour atteindre 2 500 m, toujours au milieu des plantations et des habitations très dispersées.

-Vers 17h nous arrivons à notre lodge alors que l’orage menace. C’est un magnifique endroit composé de tentes de brousse, sous un toit en tôle, adossées chacune à un bloc sanitaire tout en pierres apparentes. L’ensemble s’étage à flanc de colline avec une magnifique vue sur la vallée.

L’intérieur est joliment décoré avec de belles boiseries et des tissus de couleurs vives.

Le balcon domine une vallée encaissée, avec de versants pentus, alternant cultures et grands arbres à perte de vue.

Sitôt arrivé dans ma case, l’orage se déchaine avec des trombes d’eau ininterrompues et de forts coups de tonnerre. Je suis donc bloqué, bien  à l’abri, pour prendre une bonne douche (chaude !) et rédiger ce journal en attendant que cela se passe.

 

Le 21/03

Aujourd’hui journée de repos pour certain pendant que d’autres partent en excursion pour aller voir des gorilles. C’est une longue et couteuse visite (750 USD/pers.) qui implique une marche difficile dans la montagne. Pour ma part, une tourista sévère me confine dans mon bungalow où un jeune singe vient me rendre visite. Les participants à l’excursion en reviendront ravis.

Le soir nous avons droit à un spectacle de danses pygmées donné par les habitants du village voisin du lodge : couleurs, sauts, tambours et chants ; superbes et authentiques.

Cette nuit, la vallée retentira longtemps des clameurs de la fête bien arrosée que les villageois organiseront de retour dans leur village avec le petit pécule que nous leur donnons en remerciements.

 

Le 22/03

-Nous repartons tôt le matin pour faire 82 km de pistes qui s’avèrent très difficiles, surtout si la pluie qui menace se met à tomber. Ce sera le cas en milieu de matinée et nous mettrons 6 heures pour arriver au bout.

-La piste, étroite et ravinée, chemine dans la montagne, dont tous les versants bien exposés sont soigneusement cultivés : bananes, thé, oignons, choux, haricots etc.….

-Puis au bout d’une heure, mon 4X4 s’arrête, bloqué en pleine piste ; c’est la roue avant droite qui s’est détachée en partie; suite à la rupture de la rotule du triangle inférieur.

Ho Ho !

Après discussion avec Marilyne et Bruno, on confie le véhicule aux bons soins du mécano de la société de location qui, heureusement, nous suivait et j’embarque dans le minibus 4X4 de Daniel avec toutes mes affaires. Le mécano, très gentil, essaiera de faire remorquer puis réparer la voiture et me la ramènera à l’un de nos hôtels des prochains jours.

-La piste continue entre montagnes et lacs, toujours très difficile avec la pluie qui redouble.

En début d’après-midi, nous arrivons au lodge, crottés et trempés. Certains membres de groupe arriveront bien plus tard, après pannes et/ou  désembourbages ardus.

Heureusement, un excellent diner avec un service impeccable et de bonnes bouteilles de vin nous ferons vite oublier les avatars de la journée.

Vue de la fenêtre de ma chambre

 

Le 23/03

-Levé de bon matin, je retrouve ma voiture, parfaitement réparée, livrée à l’hôtel pendant la nuit et les clés déposées à la réception: ça c’est de la prestation de service et un grand merci au mécanicien de la société de location qui s’est occupé de tout.

-Puis nous prenons la route pour rejoindre le Mburo Lake National Patk et son magnifique lodge, un des plus beaux d’Ouganda. La route se tortille dans un magnifique décor de lacs et de montagnes, avant de s’étirer dans la plaine.

-Peu de circulation à part les omniprésentes motos-camions chargées des marchandises les plus diverses.

Dans le parc nous voyons des gazelles de toutes sortes, des buffles, des hippopotames, des singes, des phacochères, et….des zébus; dans un magnifique paysage de savane verte et sous un beau soleil.

Galerie de portraits au gré de nos rencontres :

Le lodge est posé au sommet d’une petite montagne qui domine le parc avec des cases/chambres disséminées tout autour en pleine nature. Chaque case est décorée avec gout dans un style africain : absolument magnifique !

-La piscine , bien venue car la chaleur est revenue, domine la savane et le trou d’eau où de nombreux animaux viennent s’abreuver, surtout en fin de journée.

-Un excellent dîner clos une belle journée, bien remplie.

 

Le 24/03

-C’est le retour sur Entebbe, alternant piste et route, sous un ciel d’abord menaçant puis plus clément.

-Le soir apéritif de départ et diner de gala suivi…..d’un test PCR pour tous les participants. Heureusement l’organisation a réussi à faire faire les prélèvements directement à l’hôtel.

Résultats demain matin !

 

Le 25/03

-Ballades à pieds autour de l’hôtel dans un quartier résidentiel au bord du lac Victoria. Le long des rues, de petits étals proposent des fruits et des….chapeaux.

 

Au passage un très bel arbre des voyageurs nous salue, comme pour clôturer dignement ce beau périple.

 

Comme on s’y attendait, l’Ouganda est un pays magnifique aux paysages très variés : collines et montagnes luxuriantes de verdures, savanes sèches et humides, nombreux lacs.

On y trouve encore beaucoup d’animaux sauvages même si les grands sujets restent cantonnés dans les parcs ou à leurs abords.

Le pays est, certes, très pauvre, mais apparait dynamique avec une agriculture omniprésente, surtout dans les zones de montagnes, plus humides.

Les gens sont très gentils et accueillants, quelles que soient leur condition ou leurs fonctions, y compris les représentants de l’état.

La densité de population est importante avec de très nombreux enfants, parfois très démunis. Mais nous avons vu des écoles partout, y compris dans les coins les plus reculés desservis par de petites pistes.

L’approvisionnement en eau reste un problème, malgré son omniprésence : les enfants et les femmes charrient de lourds bidons d’eau à longueur de journée le long des routes et des pistes et leurs efforts font peine à voir.

Le réseau routier offre 2 visages opposés : toutes les routes sont en général larges et très bien entretenues mais les pistes sont plutôt difficiles et souvent très lentes.

La circulation très dense autour des grandes villes génère des embouteillages monstrueux mais, en dehors, elle est plutôt fluide même si les véhicules sont présent partout (vieux 4X4, berlines surélevées pour rouler sur les pistes, petits et gros camions). Petites motos et vélos sont omniprésents pour desservir les endroits difficiles d’accès et y amener toutes sortes de charges.

En général le comportement des conducteurs est plutôt apaisé, compréhensif envers autrui et surtout non agressif (ce qui nous a bien aidé pour la maitrise de la conduite à droite, si chère à nos amis anglais). Par contre toute circulation de nuit est à éviter.

Fin de ce beau voyage avec un grand merci à Bruno et Marilyne, nos fidèles guides, maintenant chez DREAM TEAM, pour leur organisation parfaite, leur dévouement de tous les instants, leur gentillesse et leur professionnalisme. (Hé oui, ce n’est pas incompatible !)

Et merci à Didier et Martine pour avoir parfaitement assuré le rôle, pourtant ingrat, de voiture balai et d’assistance permanente, sourire et efficacité en prime.

Pour accéder directement à la galerie de photos de ce voyage, cliquez ICI

 

 

    1 Comment

  1. Hello François, merci de nous permettre de voyager à « tes côtés » grâce à ton récit captivant et tes merveilleuses photos.

    Que de beaux souvenirs pour toi.

    On t’embrasse,
    Danièle et Gigi

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