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Afrique Australe 2013 : de Mombasa à Capetown

Afrique Australe 2013 : de Mombasa à Capetown

Du 08 Octobre au 21 Novembre 2013, nous sommes partis de Mombasa, au Kenya, pour rejoindre Le Cap avec notre fidèle Land Rover.
Celui-ci est parti en conteneur de Fos sur Mer fin Juillet.

Ce voyage est organisé par Bruno et Marilyne d’East Africa Tracks, spécialistes des raids de petits groupes en Afrique de l’Ouest et Australe.

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 Journal 1 : Les 08, 09 et 10 Octobre

 

Le 08/10,Bruno et Marilyne nous attendent à l’aéroport avec un minibus pour aller récupérer le Def chez le transitaire, sur le port de Mombassa, en bon état et complet.

Il en est de même pour le couple qui nous accompagne avec son Isuzu.

Le transitaire a même pris soin de laver les voitures à notre arrivée ( Elles nous attendaient depuis 3 semaines !)

Mombassa nous est apparue très-très sale, bruyante et pauvre, grouillante de gens : il est vrai que c’est la capitale économique d’un pays qui dispose de très peu de moyens pour une population très nombreuse..

Le tourisme ,en berne à cause des attentats, n’arrange rien.

Le soir même nous sommes passés du Kenya en Tanzannie pour rejoindre un beau bivouac dans un camping perdu au bord de l’océan indien,uniquement accessible par 25 km d’une piste défoncée à partir de la ville de TANGA.001

C’est là que nous avons retrouvé les 2 autres véhicules participants.

En tout nous sommes 4 voitures plus celle du guide : 1 Toyota 80 avec Magolina pour le guide, un 79 nouveau modèle avec cellule Azalai, un 78 tôlé aménagé avec moteur Turbo, 1 pick-up Isuzu avec cellule artisanale et notre Def à toit levable RRC

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Le 09/10, après une bonne et dépaysante nuit, nous prenons la piste puis la route pour rejoindre la capitale tanzanienne.

Nous arrivons dans un joli camping ( le KIPEPO) directement sur la plage en face de DAR ES SALAM pour préparer et ranger les voitures pendant que les autres visitent Zanzibar.

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Le 10/10 :  Rangements, achat des provisions, plein d’eau, contrôles mécaniques, montage de la radio VHF, bain de mer et restaurant local les pieds dans l’eau. La bière locale est délicieuse.

Nous avons grand soleil avec du vent qui rend très agréable les 30°C ambiants. La mer, limpide d’un beau bleu turquoise, est à 25°c et, surtout, la plage est déserte à 10 m de la voiture.

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Demain départ pour traverser toute la Tanzanie.

La Tanzanie est   propre et accueillante, et les gens locaux sont très souriants et amicaux. Bref c’est l’Afrique Noire telle que nous l’avions rêvée et un peu connue lors d’un voyage au Kenya il y a plus de 20 ans !: le Bonheur.

Il a fallu apprendre à rouler à gauche comme les anglais : les rond points et les franchissements de carrefour de route à plusieurs voies sont très intéressants à vivre surtout, comme à Dar Es Salam où la circulation est ENORME à la sortie des bureaux !

Heureusement la conduite est décidée mais pas virile et tout fini par s’arranger même si la notion de code de la route est très élastique et les comportements très nettement pragmatiques.

 

 

Journal 2 : Les 11/12/13/14/15/16 Octobre

 

Le 11/10, Nous quittons Dar Es Salam  après plus de 2h passées dans des embouteillages inextricables dont nous sommes sortis, tout comme les locaux, en passant sur les trottoirs !

Nous avons pris la grande route Est-Ouest pour se diriger vers la frontière du Malawi sous des trombes d’eau.

Juste devant nous , suite à la pluie, un camion semi-remorque s’est retourné en travers de la   route . Route totalement bloquée. L’ensemble du trafic ;bus, voitures, petits et très gros camions ; s’est mis a emprunter un petit chemin passant au travers des arbres et contournant le lieu de l’accident et ceci dans les 2 sens en se croisant au milieu des arbres !

Puis nous traversons le MIKUMI National Parc et apercevons des babouins, des zèbres, des girafes, des phacochères, et un buffle qui se promenent en liberté à proximité de la route.

Heureusement la pluie a cessé et quelques rayons de soleil éclairent la savane en filtrant à travers de lourds nuages noirs : ça y est nous sommes bien au cœur de l’Afrique.

La route s’élève graduellement jusqu’à 1700m pour rejoindre IRINGA en passant à travers les montagnes. Nous suivons « la vallée des baobabs »  par une belle route sinueuse serpentant au milieu de ces arbres magnifiques.

Tard le soir, bivouac au milieu des Baobabs avec feu de camp au « CROCODILE CAMP »

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Depuis le matin le Land émet un bruit bizarre et inquiétant à chaque accélération tout en roulant normalement.

 

Le 12/10 nous allons à IRINGA faire réparer le Def dans un  garage TOYOTA : 1 des goujons de fixation du collecteur d’échappement était cassé dans le bloc.

Après bien des efforts les mécanos ont réussis à sortir le bout cassé et à remplacer le goujon par un neuf que j’avais dans mon stock de pièces.( La panne est connue sur les Land dont la puissance a été augmentée).

Le soir nous arrivons dans un joli camping à 15 Km d’IRINGA, ( River Valley Camp) au bord d’une rivière et au milieu de grands arbres et de gros blocs de rochers.

Bizarrement, le moral remonte en flèche avec la réparations du Land : le voyage peut continuer.

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Le 13/10, nous rejoignons TUKUYU par une route passant à 2200m d’altitude au milieu de grandes forêts de sapins et d’eucalyptus.

TUKUYU est situé à 40 km de la frontière du Malawi.

Nous logeons dans un petit camp au milieu des bananiers dont les douches se résument à un seau d’eau chaude et tiède dans une cahute.(BONGO CAMP)

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Autour de nous ,ce sont des champs de thé à perte de vue.

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Le 14/10, nous rentrons au Malawi et longeons la rive du lac du même nom aux eaux turquoises et limpides : très beau pays étiré le long de cet immense lac avec sa fertile plaine côtière entourée de hautes montagnes. Les gens sont très gentils, aimables et avenants ; encore plus qu’en TANZANIE.

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Après un bon bain dans le lac nous montons dans la montagne par une piste difficile pour rejoindre la bourgade de LIVINGSTONIA construite en 1910 par Livingstone.

Beaux bâtiments en briques, immenses arbres bleus (JACARANDA), rues pavées : atmosphère de paradis perdu, quiétude et sérénité.

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Le soir nous campons sur la place d’un petit village situé à 1500 m d’altitude au bord de la piste : 28°c à 18h. sous les arbres. Nous passons la soirée sous les yeux d’une vingtaine d’enfant rigolards et joyeux. mais pas envahissants.

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Le 15/10, nous redescendons vers le lac et nous arrêtons dans un village de pêcheurs avec des barques creusées dans des tronc d’arbres, des séchoirs à poissons et une multitude d’enfants jouant au milieu de cases aux toits de palmes.

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Après des courses dans la ville de MZUZU, nous rejoignons par une piste sinueuse et étroite traversant les montagnes NKATA BAY, la St TROPEZ du MALAWI avec un grand marché et un très joli port.

De là nous rejoignons par la route notre bivouac du soir au bord du lac à CHINTECHE.

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Le 16/10, nous longeons la rive du lac MALAWI pour rejoindre un magnifique Lodge.

Les rives du lac sont plantées de champs de cannes à sucre qui alternent avec des pâtures où paissent une multitude de vaches à bosses et de nombreux petits villages de cases au toit de palmes

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Notre Lodge comprend 10 cases posées sur des petites plate formes rocheuses ancrées dans une falaise qui tombe directement sur le lac, le tout relié par des escaliers taillés dans la roche et qu’empruntent des babouins : splendide !.

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Le soir dîner de gala aux chandelles au bord du lac. Bref c’est l’aventure !

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Journal 3 : Du 17 au 26 OCTOBRE

 

Le 17/10, depuis les rives du lac MALAWI nous rejoignons la capitale du pays, LILONGWE en faisant un large détour par le Sud par une jolie route de montagne avec de petits villages de cases abritées par des jacarandas bleus.

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Sur le bord de la route nous nous arrêtons devant une échoppe qui fabriques des réductions de 4X4 en bois très ressemblants et bien observés. Evidemment nous y achetons un petit Land.

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Depuis LILONGWE,   nous gagnons la frontière de LA ZAMBIE que nous traversons en seulement 1h45 malgré les 5 guichets différents auxquels il faut faire la queue : dont 1 pour la taxe carbone, 1 pour la taxe régionale et un pour le coûteux visa (60€ par personne).

Nous arrivons à la nuit tombée dans un camping à CHIPATA, première ville après la frontière. (MAMA RULAS CAMP), après des courses au supermarché SPAR ( !) local..

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Le 18/10, nous rejoignons LUSAKA, capitale de La ZAMBIE par une longue route, d’abord très monotone à travers la savane puis plus agréable en traversant les montagnes avec beaucoup d’arbres. Malheureusement les paysans locaux abusent des écobuages (brûlis) ce qui fait que partout les troncs sont noircis et le sol recouvert de cendres. Tout ceci pour fabriquer du pseudo charbon de bois et le vendre le long de la route.

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La traversée de LUSAKA fut facile malgré la taille de la ville. 15 km après, nous passons la nuit dans un joli camping avec de grands arbres et des zèbres (EUREKA Camp).

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La ville étant située à 1000 m d’altitude la température est agréable le soir (28°C) après avoir monté à 36°C dans la journée.

 

Le 19/10, depuis LUSAKA, nous rejoignons LIVINGSTONE où nous couchons dans un camping ( MARANBA ), non loin des chutes Victoria.

Le camp est installé au bord d’un bras du Zambèze avec une piscine taillée directement dans la roche foncée.

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Le long de la route on aperçois de nombreuses vendeuses de fruits et tomates, très gentilles mais qui refusent toute photo.

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A Livingstone nous visitons le musée consacré à ce grand explorateur, très apprécié des populations locales qu’il a côtoyé. Le musée montre, en particulier, l’ensemble de ses nombreuses explorations faites toutes à pied, du Cap au lac Victoria et du Kenya à Madagascar.

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Le 20/10, nous traversons à pied la frontière du ZIMBABWE tout proche pour aller voir le chutes VICTORIA, en empruntant le fameux pont métallique enjambant les gorges .

Au ZIMBABWE un sentier de 2 km permet de magnifiques vues (et photos !) sur les chutes.

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De retour en ZAMBIE, nous partons pour le frontière du BOTSWANA toute proche, que nous passons sur un (très) vieux bac franchissant le ZAMBEZE 70 km après les chutes.

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Au soir nous arrivons dans un camping (CHOBE SAFARI LODGE) en limite du parc CHOBE, au bord de la CHOBE River. De là on aperçois sur l’autre rive, des éléphants qui paissent dans la savane.

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Nous dormons au milieu des phacochères qui circulent en liberté dans le camp.

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Le 21/10, au moment de repartir, l’Isuzu ne démarre pas. Direction le mécanicien pour réparer l’alternateur ; ceci fait, il apparaît que l’auto n’a plus de puissance : problème électronique insoluble localement : notre compagnon doit nous quitter pour rejoindre une grande ville où il espère faire remplacer son boîtier électronique pour nous rejoindre d’ici 3 à 4 jours.

Pendant qu’il s’affaire avec les mécanos, nous faisons une grande ballade en bateau sur le Zambèze d’où nous voyons de nombreux animaux.

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En particulier, nous croisons un varan de plus de 3m de long, réellement très impressionnant.

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Le soir retour à Kasane pour reprendre le cours de notre voyage après une nuit au KWALAPE CAMP où nous avons réussi in extremis à trouver une place pour notre petit groupe.

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Le 22/10, traversée du parc CHOBE, encore plus beau que MASSAI MARA au KENYA : éléphants, girafes, buffles ,antilopes de toutes sortes, hippopotames, crocodiles, zèbres etc..

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Le soir nous dormons en bivouac dans le parc avec des éléphants et des hippopotames pas très loin. Au milieu de la nuit : grand rugissement, un lion est à 30m !

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Le 23/10, traversée du parc MOREMI en bordure de l’OKAVONGO.

Comme c’est la saison sèche, on peut s’avancer dans le delta en passant des gués et des ponts en rondin et en traversant des mares de boue : partout des animaux très proches dont des lions , une panthère , des girafes, des gnous et des buffles.

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Le soir nous dormons à MAUN à L’AUDI CAMP  et nous y restons le lendemain soir.

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Le 24/10,nous mettons à profit cette journée de « repos » pour refaire le plein d’eau, faire laver les voitures, faire les courses et la lessives.

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Puis, l’après-midi, nous louons un avion de 7 places pour survoler le delta de l’OKAVONGO pendant…. 45 minutes !: paysages magnifiques avec un mélange de savanes, de sables et de marécages semés de grands arbres.

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Pendant ce temps, passage au garage pour 2 des voitures : réparation d’un alternateur et changement d’un croisillons d’arbre de transmission. Une journée bien remplie.

 

Le 25/10, cap sur la NAMIBIE par une belle route longeant le delta et passage de la frontière en milieu d’après-midi.

Joli petit poste frontière, propre, désert avec des préposés très aimables.

Le soir camping (NGEPI) au bord du fleuve OKAVONGO sous le regard de 5 ou 6 hippopotames. Ce camping est « célèbre » pour ses douches et ses toilettes installés très en hauteur ! ( très certainement pour un problème de pente des canalisation)

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Le 26/10, nous rejoignons GROOTFONTEINE par la route car l’Isuzu a toujours un problème d’injecteur qui le fait «  tourner sur 3 pattes « .

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Journal 4 : Du 27 au 29 OCTOBRE

 

Le 27/10, l’injecteur en panne s’est finalement réparé tout seul en roulant, grâce à une forte dose de SILUB (Additif spécial GO) que j’emmène toujours avec moi en raid pour améliorer les carburants locaux.

Par contre l’alternateur d’un autre véhicule ( le Toy de Bruno, notre guide) n’a pu être réparé à RUNDU comme nous l’espérions.

Le soir nous dormons dans un très original camping (ROY’S rest camp) à coté de GROOTFONTEIN.

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Le 28/10, nous passons à GROOTFONTEIN : c’est une petite ville « coloniale » au milieu d’une immense plaine bordée de montagne : une gare, deux stations service, un petit hôpital , que des bâtiments bas et de très larges avenues plantées et engazonnées.

Puis nous allons voir à HOBA, la « plus grosse météorite découverte en Afrique » : un cailloux métallique de 3 m x2 m x1,5 m environ, qui pèse tout de même ses 60 tonnes.

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Nous visitons ensuite TSUMEB, jolie petite ville avec au centre le chevalet d’une mine de cuivre.

Sur la route nous nous arrêtons à OTJIKOTO Lake, très connu en NAMIBIE car c’est dans ce lac que les allemands qui occupaient la région ont coulé de nombreux canons et des tonnes de munitions avant de se rendre aux anglais à la fin de la première guerre mondiale.

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En début d’après-midi nous entrons dans le fameux parc animalier d’ETOSCHA et nous découvrons de suite des animaux sauvages : Girafes et antilopes.

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Le soir nous couchons à NAMUTONI CAMP dans le parc d’ETOSCHA.

Le camp est organisé autour d’un ancien fort allemand en brique dans lequel 4 européens et 4 guerriers locaux ont résisté à un soulèvement de plusieurs milliers de guerriers des tribus locales vers 1910.

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Le 29/10, nous partons à 6 h 30 pour guetter les animaux aux points d’eau. Nous avons la chance d’apercevoir , outre de très nombreuses girafes et antilopes de toute sortes, plusieurs lions et lionnes, de grands troupeaux de zèbres et de gnous, plusieurs éléphants solitaires, et surtout un magnifique et rare rhinocéros : magnifiques photos.
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A un moment nous avons dû reculer face à un énorme éléphant qui s’avançait droit sur nous en battant des oreilles, signe de forte contrariété.

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Le soir nous sommes à OPPI KOPPI Camp à KAMANJAB après 200 km d’une belle piste traversant de grands ranchs au milieu des collines avec à chaque fois une porte barrant la piste qu’il faut ouvrir et fermer : Patricia en a ainsi manœuvré plus de 30 par 38°C à l’ombre.

Le camp est installé au pied d’un colline d’éboulis coiffée par un magnifique baobab.

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Journal 5 : Du 30/10 au 7/11

 

Le 30/10, nous quittons KAMANJAB, cap au nord pour rejoindre par la piste la capitale des tribus Imbas, OPUWO, où nous faisons nos dernières courses avant 9 jours en autonomie complète.

A OPUWO nous voyons de nombreuses femmes Imba vêtues d’une jupette en bandes de cuir et entièrement enduites de terre rouge et de graisse, y compris leur cheveux tressés.

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Depuis OPUVO nous rejoignons le fleuve CUNENE qui marque la frontière entre la NAMIBIE et l’ANGOLA, puis nous suivons le fleuve vers l’OUEST par une piste étroite et difficile qui dessert les villages Imbas.

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De temps à autre des tombes imbas bordent la piste.

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Paysages magnifiques !

Le fleuve bleu turquoise est bordé de collines rocheuses avec des rives sablonneuses plantées de grands arbres. Malgré la chaleur (38 à 45°C), impossible de se baigner à cause des crocodiles.

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Le soir, bivouac au bord de l’eau.

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Le 31/10, nous suivons cette piste longeant le fleuve, magnifique mais très trialisante : 75 km en 5 heures !

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Au milieu de la journée un bel Imba nous arrête et nous demande de l’accompagner à son village pour soigner son frère qui est tombé d’un arbre . Il fait les 6 km de piste sur le marchepied du TOY 80 du guide. Arrivé au village, on le soigne avec du Doliprane et de la Bétadine car la plaie s’est infectée.

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Le soir nuit dans un beau Lodge (OMORUNGA) au bord de la CUNENE RIVER, au droit des magnifiques chutes d’EPUPA FALLS.

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Le soir dîner au bord du fleuve avec steak d’antilope (SPRINGBOCK) et queues de bœuf.

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Par contre, problème sur le LAND :un silentbloc de tirant de pont a éclaté. Pas de chance c’est celui-là même que j’avais fait changer juste avant de partir. Apparemment il a été mal monté !

Nous réparons «  à l’africaine » en enroulant du fil de fer autour des débris de caoutchouc.

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Le 1/11, nous reprenons la piste pour rejoindre le pied de la fameuse VAN-ZYL’S PASS : piste très cassante, sinueuse et rocheuse avec des marches à monter. Moyenne 15 km/h en 60 km.

En cours de route nous nous arrêtons dans un village ( OKONGWATI) pour compléter les pleins. On achète le contenu de bidons en plastique que nous transvasons dans les véhicules grâce à la pompe de transfert installée sous le capot du Land.

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Le soir nous nous arrêtons dans une aire de camping au pied de la VAN Z’YLS PASS de façon à la franchir demain matin. Bien entendu , vu l’état de la piste, ma réparation de fortune n’a pas tenu et je la refait mais en utilisant un câble d’acier que m’a fourni l’un des autres participants.

Dans ce camp arrive un couple qui voyage en Land Rover : Anne Marie et Gérard Xilo.

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Or en discutant le soir autour d’un pastis il apparaît que le frère de Gérard Xilo accompagne mon propre frère dans le raid qu’il est en train de faire en Amérique du Sud !! Incroyable coïncidence.

 

Le 2/11, on franchit la VAN Z’YLS PASS en 3 h 30 pour 14 km : que du trial dans les rochers. Pour les 5 ou 6 passages vraiment difficiles, il faut encadrer et guider les véhicules à pieds et les passer un par un. .

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Arrivée de l’autre coté de la passe, nous nous conformons à la tradition et inscrivons les traces de notre passage sur une pierre plate qui vient compléter le tumulus ainsi formé par les voyageurs.

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Au sortir de la passe, nous arrivons dans la vallée de la MARIENFLUSS.

La Marienfluss est une belle vallée désertique bordée de montagnes noires, paysage très comparable à ce que nous avons pu rencontrer au Maroc et en LYBIE .Gérard Xilo et sa femme qui nous avaient accompagnés pour le passage de la passe, nous quittent.

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Nous remontons vers le Nord par une belle piste sablonneuse pour rejoindre un Campsite ( SYNCRO CAMP) au bord de la rivière CUNENE, à la frontière de l’Angola. Nous croisons des autruches et des antilopes.

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Au camping il apparaît que la réparation a bien tenu, mais en revanche le silent-bloc coté droit est, lui aussi, HS : je le remplace donc, comme le gauche par un enroulement de câble d’acier en espérant que cela tienne encore 650 Km de piste, soit jusqu’à WALVIS BAY !

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Le 3/11, nous descendons, plein Sud, la vallée de la MARIENFLUSS dans toute sa longueur , ce qui nous approche jusqu’à 50 km de l’océan Atlantique.

C’est une très belle vallée ensablée bordée de chaque coté par des montagnes déchiquetées ocres et noires.. Le centre de la vallée alterne collines de sables et bans rocheux avec des « oueds » planté d’arbres.

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Au bout de la vallée, nous remontons un Oued exactement comme en Lybie ou au Maroc, sauf que nous y rencontrons des Girafes et des antilopes.

A 30 km environ de l’océan, dissimulé par un cordon de dunes, nous nous orientons plein Est pour pénétrer dans le canyon de PURROS que nous remontons sur 35 km.
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Parcours magnifique : le Canyon, large de 500 m à 1 km sinue entre de hautes falaises et canalise une rivière qui tantôt s’élargi en petits lacs, tantôt coule en ruisseau, tantôt disparaît sous le sable. Partout de la végétation : herbe verte, tamaris etc. Au milieu serpente la piste avec de nombreux gués. Par endroit, le passage entre les falaise se réduit à une dizaine de mètres .

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Dans ce paysage nous apercevons des girafes et des oryx, mais pas d’éléphants des sables bien que nous en voyons les bouses et les traces : ce sera peut-être pour demain..

Le soir nous dormons sous un grand arbre au POUROS CAMP à la sortie du canyon.

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Coté réparation du Land, j’ai du renforcer mon bricolage par une sangle tendue ente les 2 tirants de pont pour limiter les débattements. Ca marche bien, mais la sangle casse régulièrement et j’y fait un nœud à chaque fois.

Une autre voiture du groupe à cassé un support d’amortisseur AR : cela fait donc 2 éclopés mais cela continue d’avancer.

 

Le 4/11, nous retraversons le canyon de PURROS pour nous diriger plein sud au travers d’une grande plaine désertique où alternent les reg (cailloux) et les étendues de sable, striée de nombreux oueds plantés d’arbre épineux et de taillis.

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En suivant un oued au pied d’une montagne nous rencontrons plusieurs groupes d’éléphants des sables que nous évitons soigneusement car ils sont très belliqueux, y compris vis-à-vis des voitures.

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Un autre support d’amortisseur casse sur l’une des voitures.

Au bout des cette plaine nous rejoignons une grande piste plane et rectiligne qui nous conduit à SESFONTEIN où….il n’y a plus de Gasoil : prochaine pompe : 80km

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Le soir nous campons à 14km après SESFONTEIN au KHOVARIB LODGE. Le plein sera pour demain.

 

Le 5/11, nous descendons plein Sud vers TWYFELFONTAIN par une large piste en gravier très roulante. Nous faisons les pleins en cours de route. Le guide, Bruno, explose un pneu sur la piste.

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Nous arrivons en début d’après-midi au ABA HUAB CAMP à TWYFELFONTAIN. Nous préférons rester au camp pour nous reposer et vérifier le matériel et la mécanique, plutôt que visiter la forêt pétrifiée et les gravures rupestres qui sont aux alentours. Ce sera pour un autre voyage.

De gros oiseaux, peu farouches, nous observent pendant que nous nous affairons par plus de 40 °C

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Le 6/11, nous nous dirigeons vers la côte par une piste qui serpente dans une large plaine sablonneuse en suivant un oued planté de grands arbres où nous voyons des éléphants du désert, des girafes et des Oryx.040-6

Puis nous empruntons une piste de montagne qui nous donne de splendides vues sur le paysage.

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Autour de la piste il y a quelques WELWITSCHIA, plante endémique du Namibe et qui a entre 1000 et 2000 ans !

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Puis nous empruntons une piste qui suit un canyon pendant 40 km : passages de gué, parcours sableux, traversées de zones plantées d’herbe à éléphant, passages rocheux etc…

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A un moment, la piste est bordée de troncs d’arbres fossilisés. Certains sont quasiment entiers et font plus de 6 m de long.

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Juste avant le bivouac gros problème moteur sur l’ISUZU ( encore lui !) qu’il nous faut prendre en remorque, 10 km (soit 1 heure) avant le bivouac.

Bivouac au pied d’une imposante falaise ocre au sortir du canyon.

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Le 7/11, nous rejoignons WALVIS BAY par la grande piste qui longe l’océan Atlantique.

L’ISUZU est toujours en remorque derrière Bruno et la piste, enfin roulante, est la bienvenue après les difficultés de la veille.

Il fait assez frais (16°c) et il y a du vent. Avec une voiture en remorque, pas le temps de s’arrêter pour voir les nombreuses épaves qui jonchent la côte de sable blanc.

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Arrivé à WALVIS BAY, c’est la tournée des garages : LAND ROVER pour mes silentblocs, ISUZU pour le moteur et les supports d’amortisseurs, TOYOTA pour une fuite et un bruit sur un pont AR, VENDEURS de PNEUS pour remplacer 2 pneus éclatés sur la piste.

Le soir nous couchons au camping de WALVIS BAY (LAGOON CHALETS) et en profitons pour refaire le plein d’eau.

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C’est une très jolie petite ville du bout du monde ,toute orientée vers sa magnifique baie et son port. Ville très propre, très aérée, animée mais avec peu de circulation ; un peu à l’image des certaines petite villes de l’Ouest américain.

A l’entrée de la ville un drôle de centre commercial attire le client avec en avion comme enseigne, toujours comme en Amérique !

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Journal 6 : Du 08/11 au 11/11

 

Le 8/11, Le Land passe la journée au garage pour changer les silentblocs de tirants de pont AV. Pendant ce temps nous visitons SWAKOPMUND, très colorée cité balnéaire coloniale au bord de l’océan où les blancs parlent…allemand !

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Le soir, après quelques péripéties ( les pièces n’ont été livrées que vers 16h et le garage fermait à 17h), nous récupérons le Land en pleine forme : c’est la première fois depuis 5 jours qu’il roule droit. Les autres voitures sont également réparées et nous passons notre deuxième nuit au LAGOON CHALETS de WALVIS BAY.

 

Le 9/11, nous allons à Pélicans Point par la plage pour voir des flamands roses et des otaries à fourrure. Nous faisons 50 km en bordure de l’océan et de la baie et déjeunons au milieu des dunes avant de rentrer au camping en traversant d’immenses marais salants.

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Le soir nous dînons au Restaurant « Le LYON DES SABLES », consacré meilleur restaurant de NAMIBIE en 2011 et 2012 : soupe de poisson « en croûte », steak d’oryx, mûres macérées, le tout arrosé de vins sud-africains : excellent. Le chef est français et est venu nous saluer à la fin du repas.

 

Le 10/11, nous prenons un guide (obligatoire !) pour faire un parcours dans les très grandes dunes qui bordent l’océan au Nord de W.Bay.

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puis nous allons voir une lagune entre dunes et océan, « SANDWICH BAY, qui abrite de nombreux oiseaux.

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Au passage, le squelette d’une épave de navire témoigne de la violence possible des éléments sur cette côte connue pour ses tempêtes.

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Nous apercevons des colonies de phoques à fourrure, des nuées de pélicans, des chacals qui viennent dévorer les nombreux cadavres de phoques échoués sur le plage ( il parait, d’après le guide, que c’est le résultat de la sélection naturelle !)

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Nous rentrons en suivant le sable humide au ras de l’eau sur plus de 50 km avec ,parfois, des passages très étroits entre mer et dunes.017-16
Malheureusement, au cours de cette « promenade », le LAND, très sollicité pour passer dans le sable mou et par les tractions répétées pour tirer des véhicules plantés, se remet à faire un bruit inquiétant, comme au début du voyage.

Rentré au camping de W.BAY, après démontage, je constate que le goujon du collecteur d’échappement, changé en Tanzanie (il y a 7100 km), a de nouveau cédé et, que de plus , le joint du collecteur d’échappement est également HS. Nous restons donc au camping au lieu d’aller bivouaquer dans les dunes comme prévu initialement.

 

Le 11/11, après une nuit un peu difficile, nous retournons au garage LAND ROVER de W.BAY qui avait déjà réparé les silentblocs de suspension. Ils nous promettent le voiture pour demain 13H, les pièces devant venir de la capitale, WINDHOEK.

Le groupe repart sans nous (à ma demande) pour poursuivre le programme. Nous nous installons dans un hôtel, proche du garage.

Il est convenu que nous rattraperons le groupe, si possible, après demain à SESTRIEME ou après demain à AUS.

 

 

Journal 7: Du  12/11 au 17/11

 

Le 12/11,évidemment après plusieurs péripéties et après que nous ayons passé la journée entière au garage, notre LAND n’est terminé qu’à 17h, heure de fermeture. Nous partons de suite par la piste pour essayer de rattraper le groupe. Malgré mes craintes, la voiture marche bien et nous réussissons à faire 150 km avant la tombée de la nuit et bivouaquons, seuls, non loin de la piste. Durant la nuit nous entendons des bruits de sabots tout proches, crissant dans le sable : certainement des oryx.

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Le 13/11, nous reprenons la piste dès l’aube, pour AUS en passant par SESTRIEM et par SOLITAIRE.

La piste est magnifique et déserte, passant par des plaines sableuses au milieu des montagnes, puis par 2 canyons tourmentés,

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suivent  d’autres plaines plus larges  avec, à chaque fois, de nouvelles couleurs et de nouveaux horizons.

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Nous passons devant la fameuse station service de SOLITAIRE avec sa décoration d’épaves de vieilles voitures. Elle porte bien son nom car c’est la seule dans un rayon de 200 km au moins.

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Malheureusement, pas le temps de s’arrêter.

En fin de journée nous retrouvons le goudron à AUS et filon vers LUDERITZ, ville minière et port baleinier au bord de l’océan où nous retrouvons le groupe au ISLAND REST CAMP situé à l’extrémité de la péninsule fermant la baie. Le soir dîner de langoustes et fruits de mer pour fêter nos retrouvailles après un marathon de 700 km dont 550 de pistes. Ouf !

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Le 14/11, nous reprenons la route inverse direction AUS en nous éloignant de la côte, plein EST.

A la sortie de LUDERITZ, nous visitons une ancienne exploitation de diamants (KOLMANKOPF) Cette mine est exploitée depuis 1920 et a été abandonnée vers 1950. Au début les diamants étaient récoltés par des ouvriers avançant à quatre pattes en rang serrés d’une trentaine de personnes, surveillés par un blanc armé à cheval ! Puis, petit à petit, ils ont mécanisé le site avec des pelleteuses à vapeur et de petits trains pour trier le sable. Vers 1930, il y avait sur le site 300 allemands et leur famille et 800 ouvrier locaux. Les européens disposaient d’une salle de théâtre, d’un bowling, d’un hôpital, d’une fabrique de glace, boulangerie et boucherie ! le tout en plein désert. Nous avons pu visiter plusieurs bâtiments « dans leur jus », avec ,pour certains, les meubles et l’équipement d’époque.

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Après cette visite, nous avons pris la route, plein Sud, direction ROSH-PINAT pour arriver sur la rivière ORANGE qui marque la frontière avec l’Afrique du Sud.

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Puis, en restant coté namibien, nous avons remonté le long de la rivière par une jolie piste en direction de FISH RIVER Canyon. La piste serpente le long du fleuve, tantôt large avec des arbres, tantôt étroit avec des rapides, le tout bordé de hautes murailles de pierres rouges.

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Le soir nous avons bivouaqué au confluent de la FISH RIVER et d’ORANGE RIVER, au croisement des deux canyons.

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Le 15/11, nous reprenons la piste pour rejoindre HOBAS CAMP SITE à partir duquel nous aurons de belles vues sur FISH RIVER CANYON qui est les deuxième plus grand canyon du monde après celui de l’Arizona. En chemin nous faisons un détour par une petite piste qui serpente au milieu des montagnes pour voir AI-AIS et ses sources d’eau chaude.

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Depuis HOBAS CAMP SITE, nous allons voir le fameux canyon, qui, effectivement et tout comme celui de l’Arizona, est très impressionnant.

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Nous passons la nuit à HOBA Camp site, en surveillant de près les nombreux singes voleurs qui infestent le camping.

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Le 16/11, nous reprenons la piste puis la route pour arriver à la frontière avec l’AFRIQUE du SUD que nous passons à NOORDOEWER en traversant le fleuve ORANGE.

Puis direction plein sud vers LE CAP, par la route, en traversant des montagnes et des vignobles sous un ciel menaçant , avec 16°C et du vent. : pour nous qui ne sommes plus habitués, c’est le frigo !

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Le soir nous trouvons un beau camp site ( BULSHOEK DAM) au milieu du vignoble et au bord d’un lac, à l’abri du vent et avec 21°C : le bonheur.

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Le 17/11, nous reprenons la route direction Le Cap, mais en suivant la côte, plutôt que par la route directe par l’intérieur des terres, très chargée et monotone.

Nous passons par LANGEBAAN et son lagon, entouré d’un parc ornithologique.

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Plus loin c’est une plage très touristique malgré le vent frais.

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Puis, toujours par la côte, nous arrivons au CAP, dominé par la montagne de La Table, enveloppée, à son sommet, de nuages.

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Nous dormons à MUIZEMBERG, faubourg est du Cap, au ZANDVLEI CAMPSITE pour 2 nuits, le temps de visiter la ville et de mettre les voitures en conteneur.

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Journal 8 : Du 18/11 au 21/11

 

Le 18/11, nous allons jusqu’à l’extrême sud du continent africain : le Cap de BONNE ESPÉRANCE : terre désolée, de lande épineuse et d’herbes, prise entre les 2 océans, très venteuse. Nous y voyons néanmoins quelques autruches et de nombreux phoques, sur fond de plages blanches et de mer turquoise avec des déferlantes mousseuses !

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En revenant vers le camping en suivant la côte de l’Océan Indien, nous nous arrêtons à SIMON’S TOWN, petite ville du bord de mer ayant conservé tous ses bâtiments du siècle dernier le long de la rue principale. Voila qui donne une idée précise de l’ambiance d’un comptoir vers 1900, comme l’était CAP TOWN à cette époque.

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Nous y visitons également un joli petit musée de la marine anglaise et sud-africaine.

 

Le 19/11, nous arrivons au CAP, à la villa BELMONTE, magnifique hôtel de charme, installé dans un hôtel particulier dans les vieux quartiers du CAP, au pied de la montagne de LA TABLE.

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De là nous visitons   WATER FRONT qui est le quartier des docks entièrement refait avec petits restaurants, boutiques, animations diverses, un peu comme PIERS 39 à SAN FRANCISCO.

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Depuis Water Front, nous prenons un bateau pour aller visiter ROBBEN ISLAND, l’île où Nelson Mandella à été emprisonné 27 ans : poignant.

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Le 20/11, nous visitons le reste de la ville en empruntant les bus à impériale pour touristes : veilles maisons de commerçants hollandais, la citadelle originelle qui gardait la baie du temps où Le Cap n’était qu’une halte pour les navires en route pour les indes, le fameux NELSON HOTEL etc..

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Le 21/11, nous embarquerons les voitures dans un conteneur avant de prendre l’avion pour PARIS en fin d’après-midi.

Nous récupérerons « La Légende » à Fos juste après les fêtes de fin d’année : intact et complet ! OUF!

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FIN DU VOYAGE (Sniff !)

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